Rencontre avec la presse

Scott Smith, chef de l'exploitation de Hockey Canada, René Fasel, président de l'IIHF et Tom Renney, président et chef de la direction de Hockey Canada, s'adressent aux médias lors de la conférence de presse de clôture du Championnat mondial junior 2017 de l’IIHF. Photo : Matt Zambonin / HHOF-IIHF Images

Le succès de 2017 mènera plus loin en 2019

Le président de l'IIHF René Fasel, le président/chef de la direction de Hockey Canada Tom Renney et le chef de l'exploitation Scott Smith ont parlé aux médias.

Avant le match pour la médaille de bronze et le match pour la médaille d’or, les trois ont procédé à une évaluation du Championnat mondial junior 2017 de l’IIHF tout en se tournant vers l'événement de 2018 à Buffalo, de 2019 qui sera de retour au Canada en Colombie-Britannique (Vancouver et Victoria) et de 2020 en République tchèque.

« Nous pourrions tenir l'événement au Canada chaque année », a lancé Fasel, enthousiaste. « Nous sommes très satisfaits de l'événement de cette année. Bien sûr, il y a des préoccupations par rapport à la vente et au prix des billets, mais ce tournoi était fait pour le Canada. Je sais que ça signifie beaucoup pour les joueurs européens de jouer au Air Canada Centre et au Centre Bell devant des milliers d'amateurs. C'est une expérience incroyable. »

D'entrée de jeu, Renney a abordé le thème de l'expérience. « Nous voulons que cette expérience soit spéciale pour tout le monde, les partisans, les officiels, les joueurs, les bénévoles et les gens qui regardent l'événement à la télévision. Pour Hockey Canada, tout est une question de développement à l'échelle locale. Les jeunes doivent RESSENTIR l'expérience du tournoi. »

« C'est toujours un honneur d'accueillir un événement de l'IIHF », a poursuivi Smith. « Nous avons établi d'excellents partenariats avec MLSE et les Canadiens de Montréal en 2015 et cette année et nous avons eu plus de mille bénévoles qui ont sacrifié leurs temps des Fêtes pour s'assurer que cet événement soit un succès. »

Le prix des billets a été critiqué et a eu un impact sur les ventes, mais comme Renney l'a indiqué, tout ça a été fait pour une bonne raison. « Les profits ne vont pas à une personne ou à un propriétaire », a-t-il expliqué. « Nous investissons tout l'argent généré dans le hockey, principalement pour nos jeunes. Il y a un legs qui est créé. Nous voulons avoir un impact sur la vie des enfants et les influencer à vouloir jouer au hockey et à demeurer actifs sur le plan physique. »

Smith a abondé dans le même sens. « Nous n'utilisons pas le mot profit; nous utilisons le mot legs. Et nos prix ont été fixés en conséquence. Nous avons une responsabilité envers nos partisans d'établir des prix qui sont justes, mais nous devons également nous assurer d'être responsables sur le plan financier pour les nombreux programmes que nous finançons. »

Fasel s'est fait demander si un manque d'équilibre entre les équipes pourrait faire en sorte de réduire le nombre d'équipes de dix à huit à l'avenir. « Je viens d'avoir un appel de l'Europe me demandant d'augmenter le nombre à 12 », a-t-il répondu avec le sourire. « Je pense que dix, c'est un bon nombre. Oui la Lettonie a perdu 10-2 face au Canada, mais en ronde de relégation elle était à égalité 1-1 à mi-chemin dans les deux parties. »

À savoir si l'événement allait retourner en Europe plus souvent, Fasel considère qu'il est plus avantageux que le Canada soit l'hôte du tournoi. « Pour les joueurs européens, l'expérience de jouer au Canada est de loin meilleure que de jouer à la maison où le hockey junior n’est pas si populaire », a-t-il d'abord avancé. « Et pour les amateurs qui regardent les matchs à la télévision et qui voient à quel point les Canadiens sont passionnés, c'est en quelque sorte plus important que de regarder les matchs en sol européen. »

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